Ils seront finalement cinq à concourir à la succession d’Abdelaziz Bouteflika. Le Conseil constitutionnel algérien a validé, le 9 novembre, cinq dossiers de candidature en vue des élections présidentielles prévues le 12 décembre, malgré une forte contestation populaire qui demande son report. Validés en amont par l’Autorité d’organisation des élections, les cinq candidats n’ont pas perdu de temps et multiplient déjà déclarations et conférences de presse, avant même le démarrage officiel de la campagne électorale, fixée pour le 17 novembre.
Deux candidats ont déjà évoqué la relation du pays avec le Maroc. Et non des moindres, puisqu’il s’agit de deux anciens Premiers ministres d’Abdelaziz Bouteflika, déchu de la présidence le 2 avril dernier : Abdelmadjid Tebboune et Ali Benflis. Un duel inédit qui se dessine autour de deux personnalités que les observateurs placent en tête pour accéder au Palais d’El Mouradia, siège de la présidence de la République algérienne.
Abdelmadjid Tebboune, statu quo en vue ?
Six fois ministre puis très éphémère chef du gouvernement en 2017, durant deux mois et demi, avant d’être remercié pour des propos tenus sur la...